1800 - 1899

19e siècle

1825

Premier Chinois recensé au Bas-Canada

Le recensement du Bas Canada de l'année 1825 à retracé pour la première fois un individu chinois à Montréal dans le district Saint-Joseph.

1830

Alexander grant

Alexander Grant est le premier activiste noir au Bas-Canada. Grant est arrivé à Montréal des États-Unis en 1830. Il a rassemblé des membres de la communauté noire et, ensemble, ils ont écrit des lettres dans les journaux montréalais pour s’exprimer sur l’abolition de l’esclavage dans l’Empire britannique. Ce document devient une sorte de manifeste et marque la première fois où des Noirs se sont exprimés collectivement sur une question d’intérêt public. Grant s’est souvent exprimé dans les médias de son temps pour dire ce qu’il pensait de l’esclavage, du racisme et de l’exclusion sociale.

1834

Abolition esclavage

Le 1er août 1834, l’esclavage est aboli dans la plupart des colonies Britanniques. Les noirs à Montréal se rencontrent donc à l’ancien emplacement du Marché St-Anne, maintenant la Place d’Youville au Vieux-Port de Montréal afin de célébrer cette nouvelle et pour entendre Alexander Grant réciter un discours en l’honneur de cette émancipation.

1856

Montreal
Lacrosse club

La crosse, ou le « Jeu du créateur », était pratiqué par plusieurs Premières Nations d'Amérique du Nord comme un jeu à vocation spirituelle, sociale et politique. Vers le 19e siècle, certains montréalais s’y intéressent particulièrement et, sous l’influence de la culture européenne, ce jeu spirituel commence à se transformer en sport. En 1856 le Montreal Lacrosse Club est formé, suivi de la formation d’une équipe à Kahnawake (date inconnue).

1868

BIPOC dans les ARCHIVES PHOTOGRAPHIQUES NOTMAN

Entre les années 1868 à 1890, William Notman pris en photo quelques BIPOC à Montréal. Ces rares photos de personnes racisées dans les archives sont d’une importance capitale puisqu’elles représentent le passage de ces personnes à l’Histoire.

1876

La Loi sur les indiens

« La loi sur les Indiens trouve ses origines dans le rapport Bagot de 1844, qui recommandait de centraliser les affaires indiennes, d'envoyer les enfants dans des internats loin de leurs communautés et cultures, d'encourager les Indiens à adopter le concept européen de libre entreprise, et que les terres soient détenues individuellement dans le cadre d'un système de registre foncier indien. La Loi sur les Indiens est toujours en vigueur aujourd'hui, avec pratiquement le même cadre qu'en 1876, malgré les nombreux amendements. »

« Il s'agit d'une loi fédérale qui régit les Indiens et les réserves et qui définit certains pouvoirs et responsabilités du gouvernement fédéral envers les Premières nations et leurs terres réservées. La première Loi sur les Indiens a été adoptée en 1876, bien qu'il y ait eu un certain nombre de textes de loi antérieurs à la Confédération concernant les Indiens et les réserves avant 1876. » Traduction libre, Bob Joseph, 21 Things You May Not Know About the Indian Act, p.7 et Appendix 1

1876

Création des réserves

« Pendant une grande partie du XIXe siècle, les réserves étaient considérées comme des endroits où les Indiens étaient confinés jusqu'à ce qu'ils deviennent "civilisés". Une fois qu'ils avaient acquis les "bonnes habitudes" d'industrie et d'économie, ils pouvaient alors être libérés (émancipés, dans le langage de la législation "indienne"  de cette période) dans la société générale en tant que citoyens à part entière avec des droits et des responsabilités égaux, en prenant avec eux une part proportionnelle des actifs de la réserve.

Une réserve est une étendue de terre mise de côté en vertu de la Loi sur les Indiens et d'un traité pour l'usage exclusif d'une bande indienne. En réalité, les réserves ont été créées comme un moyen de contenir et de contrôler les Indiens tout en donnant aux colons européens un accès complet aux ressources en poisson et en gibier, en eau, en bois et en minéraux qui avaient autrefois soutenu la vie et la culture des Indiens. »
Traduction libre, Bob Joseph,  Things You May Not Know About the Indian Act, p.24

1877

Première buanderie chinoise ouverte

En 1877, Jos Song Long ouvre la première buanderie chinoise au coin de la rue Greg (maintenant Saint-Antoine) et Jeanne-Mance.

1880

Pensionnats autochtone au Canada

Dans le but d’évangéliser, d’éduquer et d’assimiler les populations autochtones du Canada, le gouvernement fédéral instaure, en 1880, le modèle des pensionnats autochtones. Cependant, des tentatives d’assimilation d’enfants autochtones avaient déjà été effectuées bien avant cette date. On compte qu’il y aurait eu près de 139 pensionnats à travers le Canada, fréquentés par plus de 150 000 enfants. Le dernier pensionnat au pays ferma ses portes en 1996.
Ces établissements laissèrent de nombreux traumatismes dans les générations qui connurent ces pensionnats, traumatismes qui se font encore ressentir aujourd’hui.

En 2007,  à la suite de la création de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) voit le jour. Sa mission est “de faciliter la réconciliation entre les anciens élèves des pensionnats indiens, leurs familles, leurs communautés et tous les Canadiens.”
La commission publie en juin 2015, un premier rapport émettant 94 recommandations afin de favoriser la réconciliation entre les peuples autochtones et la société canadienne.
Ce même rapport affirme que “les pensionnats autochtones étaient un outil central de génocide culturel à l'égard des premiers peuples du Canada.”
En décembre 2015, le rapport final de la CVR est publié puis accepté par le gouvernement canadien.

1880

hommes Chinois viennent pour travailler sur chemin de fer

Entre les années 1870 et 1885, environ 15 000 ouvriers cantonnais viennent pour travailler sur la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique en Colombie-Britannique, et sont assignés aux tâches les plus dangereuses. Les ouvriers chinois étaient alors payés la moitié du salaire d’un ouvrier. L'image date de 1884 et montre des ouvriers qui travaillent dans les montagnes pour le Chemin de fer du Canadien Pacifique.

1880

Taxe d’entrée imposée aux immigrants chinois

Une taxe d’entrée imposée aux immigrants chinois fut mise en place pour limiter l’immigration lorsque la main-d’œuvre chinoise ne fut plus nécessaire pour construire le chemin de fer du Canadien Pacifique. Entre 1885 et 1923, les immigrants chinois ont ainsi dû payer une taxe d’entrée pour entrer au Canada, taxe s’élevant d’abord à 50$, puis à 100$, et enfin à 500$ (environ deux ans de salaire à l’époque). Ceci représente 23 millions de dollars en taxes qui ont été payés par environ 82 000 immigrants chinois durant 38 ans. Ils sont le seul groupe ethnique à avoir payé une taxe d’immigration au Canada en raison de leur origine ethnique.

1887

Petite-bourgogne/
Faubourg
St-Antoine

À partir de l'année 1887, La Petite-Bourgogne devient le quartier à Montréal où vit la classe ouvrière de la communauté noire anglophone. Le quartier accueille de nombreux travailleurs ferroviaires provenant des Caraïbes, des États-Unis et des autres provinces canadiennes. Afin de combattre la pauvreté, le racisme et de favoriser l’inclusion sociale, de nombreux organismes sont créés, dont le Coloured Women’s Club, la Union United Congregational Church, l’UNIA et le Negro Community Center.

Au cours du 20e siècle, Little Burgundy  sera au cœur de la “nightlife” Montréalaise, avec ses nombreuses boîtes de nuit. De nombreux musiciens Jazz, dont Oscar Peterson et Oliver Jones, rendront célèbre le quartier.

1890

Mrs Wing Sing and Son

Mme Wing Sing était l'une des trois seules femmes chinoises à Montréal à son époque. Elle était hôtelière. Elle fait partie des rares personnes de couleur dont la photographie figure dans les archives du Musée McCord. Peu de choses sont connues sur elle.

1890

Taxe sur les buanderies chinoise

L’administration municipale impose une taxe aux blanchisseurs chinois de Montréal qui doivent un droit de licence de 50 $, comparativement à 5 ou 8$ pour les marchands de fruits et légumes, les boulangers et les laitiers. Plusieurs blanchisseurs chinois ne peuvent pas payer cette licence et refusent de le faire. Plus de 100 Chinois sont contraints de payer une amende pour non-paiement en 1896 et 1897 et 10 d’entre eux sont emprisonnés en 1900. S'estimant injustement taxés, des membres de la communauté chinoise signèrent une pétition à la ville pour demander une exemption, mais ce fût en vain. En février 1912, le gouvernement provincial adopte une loi envers les blanchisseurs chinois de Montréal et ils doivent alors payer une taxe de 50 $ en plus d'un droit de licence de 50 $.

1897

Porteurs de wagons-lits

La majorité des porteurs de wagons-lits étaient des hommes noirs. Ce métier était l'une des rares possibilités d'emploi offertes aux hommes noirs au Canada. Même si ce poste était respecté et considéré comme prestigieux dans leurs communautés, le travail exigeait de longues heures pour un faible salaire. Ces hommes pouvaient par ailleurs être congédiés subitement, et étaient souvent victimes de racisme.

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